La première tour
assure un lavage acide
Le milieu acide est obtenu par de l’acide sulfurique
H2SO4 à 98%. Le milieu est maintenu à un pH de
2,9 à 3,1.
Des pompes doseuses sont asservies a un pH-mètre.
La mesure d’un pH supérieur à 3,1 entraîne la
mise en marche de la pompe et la mesure d’un pH
inférieur à 2,9 engendre l’arrêt de la pompe.
Le milieu acide donne lieu à la formation de sulfate
d’ammonium et d’amines.
Exemple de réaction de neutralisation:
2NH3
+ H2SO4 -----> (NH4)2SO4
Une purge de la tour est prévue de façon à maintenir
une concentration en sulfates d’ammonium et d’amine
généralement inférieure à 50 g/l.
La seconde tour correspond
à l’étape de lavage oxydo-basique
Le milieu est maintenu dans des conditions oxydantes
et basiques grâce à un dosage d’eau de Javel (Hypochlorite
de sodium, NaClO à 47 - 48° chlorométriques) et
de soude.
Ceci permet l’élimination de certains produits
soufrés : par exemple H2S, (CH3)2S, CH3SH par
oxydation chimique en milieu alcalin.
Une mesure de rH (potentiel d'oxydo-réduction)
permet un maintien du milieu à pH 9.
La pompe doseuse est activée lorsque des
rH inférieurs à 880mV sont détectés et s’arrête
quand le rH a atteint le seuil de 920 mV.
La purge de la tour est effectuée pour conserver
une concentration en sulfates généralement
inférieure à 4 g/l.
Le contenu de cette tour devra être traité
avant rejet comme par exemple avec:
- Le
bisulfite de sodium
-
Le thiosulfite de sodium
-
Le peroxyde d'hydrogène
La troisième tour assure
l’étape finale du lavage fortement basique
Le milieu est maintenu fortement basique par ajouts
de soude (NaOH) à 30%.
Les composés soufrés sont ici totalement éliminés.
Par exemple, c’est par cette étape que les mercaptans,
les aldéhydes, les acides et les cétones sont
captés.
L'alcalinité à pH 11 est maintenue
par ajouts de soude et contrôlée par un pH-mètre
qui déclenche une pompe doseuse de soude à pH
inférieur à 10,9 et arrête la pompe à pH supérieur
à 11,1.
La purge de la tour est maintenue à une
concentration en sels ne dépasse pas 4 g/l..
Des
zones doivent être spécialement aménagée
pour le stockage des réactifs, qui sont très
dangereux.
Les cuves de stockage des réactifs nécessaires
couramment utilisées pour traiter des
volumes d'air de 40 à 50.000 m3/heure
possèdent les volumes suivants: